Khmer 7è art
Crime of Sihanouk
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Le royaume du ChampaActuel Vietnam central ou Annam
*Mémoire du Champa, une civilisation éteignit en 1822
(*Recherche servie à conserver la mémoire de l'humanité. Source. G.Coedès)
Tour Phu Hai
Tour Phu Hai

Tour Phu Hai

Le Tour de Phu Hai a été construites à la fin du VIIIe siècle
Le Tour de Phu Hai, vue de loins
 
9/Le Champa de 1074 à 1113 (283)

Au Champa, le prince Thâng (Vishnuo, Mâdhavao ou Devatâmûrti) descendant 'par son père de la famille du cocotier (narikelavamça) et par sa mère d e celle de l'aréquier (kramukavamça), se proclama roi en 1074, sous le nom de Harivarman (IV) 2. Dès le début de son règne, il repoussa une agression vietnamienne 3, et, comme on l'a vu plus haut, il remporta une victoire sur les Khmèrs et porta la guerre chez eux jusque sur le Mékong. En 1076, il prit part, avec une certaine réticence, à la coalition dirigée par la Chine contre le Dai Viêt, auquel il envoya le tribut l'année suivante 4.

Harivarman IV employa une grande partie de son règne "à rendre au Champa son ancienne splendeur" 5, restaurant Champâo et Simhapura (au Quang-nam), et faisant de nombreuses fondations à Mi-sôn. En 1080, il fit sacrer son fils âgé de 9 ans, le prince Vâk, sous le nom de Jaya Indravarman (Il), et mourut l'année suivante dans la retraite.

Comme le jeune roi "ne connaissait pas ce qui était bon ou- mauvais pour gouverner le royaume et faisait tout contrairement aux règles du gouvernement", il fallut au bout d'un mois chercher un régent. Le choix se porta sur un oncle du roi, ce prince Pâng qui avait, sous le règne précédent, conquis Çambhupura sur les Khmers. Il fut couronné roi sous le nom de Paramabodhisattva. Il semble qu'il y ait eu là une véritable usurpation, car, après six ans d'un règne pendant lequel. l'oncle envoya chaque année le tribut au Dai Viêt et réprima une tentative d'autonomie du toujours indocile - Pânduranga 3, le parti d u neveu reprit le dessus et le remit sur le trône à la, faveur d'un coup de force en 1086.

Dès sa réintronisation, Jaya Indravarman II reprit les relations avec la Chine et envoya avec ponctualité le tribut au Dai Viêt jusqu'en 1091. Après une interruption de quelques années qui lui valut un rappel à l'ordre, il recommença ses envois de 1095 à 1102, mais en 1103, à l'instigation d'un réfugié vietnamien, il crut pouvoir récupérer les trois provinces chames du Nord, perdues en 1069 : il ne les garda que quelques mois 5. Il régna ensuite pacifiquement jusque vers 1113, continua les restaurations de ses prédécesseurs, et fit des fondations à Mi-sôn.
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